Commentaires : Un ancien cadre dévoile la stratégie de Facebook pour être aussi addictif que le tabac

Petite rectification : Facebook est désormais considéré par les jeunes comme un réseau de vieux (il faudrait vous mettre à jour). Ils utilisent d’autres réseaux sociaux comme Instagram mais il y en a certainement d’autres

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Super. Nous, l’informatique en était à ses pénibles balbutiements et les portables même rudimentaires n’existaient pas et internet non plus…

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Je m’en doutais bien que Facebook était cancérigène comme le tabac.

Des millions et des millions de substances hautement toxiques dans FB.

Quand je raconte à mes gosses que j’ai eu la chance d’envoyer des mails en 1980 sur Arpanet et fréquenté des BBS (choses hyper geek à l’époque, impossible pour des particuliers), ils se demandent comment on a pu survivre sans communication… Je ne sais pas si je dois sourire ou pleurer.

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Tout à fait, d’où la deuxième partie de mon message.

J’ai clôturé mon compte hier.

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les autres commerces ne créent pas des boucles de renforcement des opinions

Comment tu peux être sûr d’une telle affirmation ?
Une boucle de renforcement des opinions, plus communément appelé bouche à oreille… ce n’est pas exclusif aux réseaux sociaux.

En terme de viralité twitter est largement devant. Mais les médias ne tapent pas dessus car tout les journalistes sont sur cette plateforme.

D’ailleurs c’est drôle, les journalistes sont toujours prêt à tout analyser, tout remettre en cause sauf leur propres agissements.

On se rend compte que certaines polémique n’existent que dans les bulles journalistiques.

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Ce n’était pas mieux en 2000, non. Mais personne n’a vu venir cette source terrible d’addiction pour les enfants de la génération Facebook (and co) nés entre 2000 et 2005 (environ).

Rien a pété de l’adulte qui dort 2 heures par nuit avec son portable à la main, qui a les chaussures pleine de pisse, qui n’est coiffé/lavé/rasé que d’un coté, qui fait une TS dès qu’il perd un abonné sur Insta, qui traverse un boulevard pour prendre en photo un chien (trop mignon) qui fait caca, qui envoient 25 k mms par mois, qui commence chaque nouvelle minute par 30s de check de ses comptes, qui active toutes les notifications pour ne pas rater le périscope de l’éclosion d’un oeuf de poule au Zoo de Cerval ou une vente privée d’un étui à Tampax Gucci à 800 balles…

Mais ces gosses (désormais grands) ne méritaient pas ça.
Et les futures générations que les parents (même alertés) n’arriveront pas forcement à préserver non plus.

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Clairement ni toi ni moi ne sommes spécialisés e neurosciences. Oui Facebook c’est con, mais non ça ne déclenche pas d’addiction que chez les cons… Le cerveau est bien plus compliqué qu’un simple « con/pas con »

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Le piège c’est les likes
Ça déclenche une dose récompense de dopamine, comme la cigarette.
C’est hormonal et malheureusement rien à voir avec l’intelligence.
A revoir si le sujet vous intéresse

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+1

Moi je leur répond « et pourtant vos parents ont réussi à se rencontrer sans sites de rencontres, et on arrivait à voir -réellement - ses amis sans avoir besoin des réseaux sociaux ». ^^

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Très instructif, merci pour le lien. C’est mieux qu’un magnifique « ouep laul les gens sont cons »

Et en plus maintenant ils t’obligent à ouvrir un compte pour l’utilisation d’un casque de réalité virtuelle, sinon . . . .rien

C’est donc la validation sociale qui est une drogue . Je me demande comment doit etre le cerveau des filles qui se font dire x fois par jour qu’elles sont canon aussi bien de la part des filles et garçon.

Un petit indice: https://youtu.be/zQonbtV2iaA

Ça n’est pas réservé qu’aux filles :wink:

« Lui il est troooooop beau gosse !!! »

clairement la manie des selfies (souvent trafiqués) pour récolter une série d’emojis et de commentaires plus ou moins faux-cul et polies c’est visiblement une drogue pour certains et certaines.

FB c’est le syndrome du miroir de blanche-neige. « Oh ! Facebook dis-moi qui est la plus belle »
Mais peut-être que c’est un mal nécessaire pour regonfler l’ego des moches et des dépressifs.

Et tout ça n’est pas nouveau.
Voici un article de 2010. Qui avait déjà tout compris de FB et ses dérives.

Y a pas que les moches qui essaient de booster leurs ego c’est pas reversé à eux. Et les dépressif, en général, il y en a pas mal qui se de-sociabilisent (je suis pas sur que ce mot existe).

Mais sinon tu décris plutôt bien le phénomène (Qui fonctionne aussi beaucoup sur les sites de rencontre, principalement pour les femmes j’ai l’impression, sans avoir vraiment cherché d’études derrière)

Oui tu as parfaitement raison, j’ai cité « hors tabloïd » mais la plupart des journaux sont des journaux d’opinion, en ça ils sont bien dans une boucle de renforcement des opinions.

Mais je parlais des commerces au sens large. Vendre une maison, du café, un service n’est pas forcément créer un système de renforcement d’opinion intégristes aggressive, clivante ou séparatrice comme le font les RS

ce n’est qu’une des drogues à leur disposition, il y a énormément de publics passifs (mais aussi des applis addictives sans aucune participation ou presque, comme Pinterest) .
En fait le but d’un très très bon réseau comme FB c’est d’exploiter la « drogue » idéale pour chaque public

Je crois qu’il n’existe pas encore mais il est couramment utilisé et on le comprend bien.

C’est l’émergence des « no-life ».
Des personnes qui n’ont d’existence sociale qu’à travers les jeux en réseau et les réseaux sociaux.
Parce que ne soyons pas naïfs, les jeux en réseau et les réseaux sociaux ont clairement les mêmes travers sur l’aspect d’une vie plus ou moins fictive et idéalisée et une apparence dé sociabilité.

Peu à peu on va arriver à l’uchronie du film « player one »

Je comprends la vanne, et partage en partie ton point de vue.
Par contre, je me dois de réagir quand même :
L’addiction est une maladie. Il y a des addicts sans substance, diagnostiqués cliniquement (jeux, porno… et réseaux sociaux).
Et même des gens avec un très haut niveau intellectuel en font partie (et d’ailleurs même souvent plus que les autres, avec une corrélation prouvée statistiquement entre QI et addiction).
Et pour finir, es-tu sûr que dans toutes tes pratiques, tu es totalement libre de tes actes et exempt de toute forme d’addiction ?
Le fait de réfuter cela en « connerie » ou « faiblesse » amène d’ailleurs certains à nier leur propre addiction, au risque de ne jamais la traiter.

A méditer…