De toute façon tous ces sites produisent des sondages faux.
Le système pousse à mentir puisque l’on peut être disqualifié si l’on ne correspond pas au profil. A force on devient un peu « expert » et l’on répond qu’on utilise, pratique ou achète systématiquement ce qui est proposé dans le sondage.
Je dirais pour ma part qu’il y a effectivement un manque de recul vis à vis des réseaux sociaux et que les dérives sont beaucoup trop peu encadrées. Ce n’est pas tant un problème de jeunesse qu’un problème d’outils numériques laissés complètement en roue libre entre les mains de privés aux objectifs purement financiers.
Mais de là à affirmer que tous les réseaux sociaux sont à jeter et que la jeunesse ne peut être sauvée que par l’éminence d’un Schubert ou par les enluminures Renaissance, ça fait davantage fille à papa de Neuilly-sur-Seine que personne vraiment consciente des enjeux sociétaux actuels. Il y a peut-être une nuance à trouver.
Je suis personnellement convaincu que la jeunesse des générations précédentes aurait réagi pareil si elle avait eu accès aux mêmes outils. Autant dire que les phénomènes d’extase autour des 2Be3 ou de Claude François auraient pris une toute autre ampleur.
Je comprend pas, normalement les sites demandent le profil et indiquent ou pas si on peut répondre à l’étude, en fonction de ce qu’il manque dans le panel.
A Hannae : il faut de tout pour faire un monde. Beaucoup se complaisent dans le consensus, la bien-pensance ordinaire, la conformité, le moule standard, l’instinct grégaire… et d’autres - plus rares - cultivent leurs différences mais il faut cohabiter. Ceci dit le titre de l’article est racoleur, je pensais qu’elle allait nous démontrer la quadrature du cercle, ou prouver que la Terre se rapprochait du soleil, ou faire de la fusion nucléaire dans sa cuisine, grosse déception !