Les files d’attente aux superchargers à Thanksgiving, ça date de l’an dernier… Cette année effectivement peut-être pas eu de problème… Mais moins de gens se sont déplacés…
Sauf que les stations sont pas aussi fréquentes que les stations essence, et quand elles sont occupées ça peut être pour longtemps… Donc tu choisis pas forcément le moment où tu t’arrêtes. Et il faut aussi qu’elles soient assez puissantes, parce que sur une station 43 kW sur autoroute où la consommation peut dépasser 30 kWh/100 km, ton temps de recharge correspond grosso modo au temps que tu as roulé… Avec une prise 43 kW il faut 42 minutes pour recharger 30 kWh (sans compter les pertes !) qui a 130 km/h auront été consommés en 46 minutes… Toutes les stations ne sont pas en 150 kW, loin de là, et toutes les voitures ne supportent pas non plus cette puissance…
Puis sur certains trajets, les stations sont tout simplement pas là où tu aurais envie de t’arrêter, donc ça fait des arrêts supplémentaires… Quand je fait une balade dans les Alpes, je m’arrête en haut des cols, pour profiter de la vue et aller faire un petit tour à pied en direction des sommets. Les quelques stations de recharge elles sont toutes dans les vallées…
Il y a vraiment encore énormément de boulot au niveau infrastructure avant d’avoir la souplesse qu’on a en thermique… Plus de stations, plus de puissance, paiement direct par CB (et pas de stations réservées à tel ou tel constructeur, c’est une aberration, interopérabilité devrait être obligatoire…).
Pour usage dans des véhicules, l’hydrogène n’est pas stocké tel quel dans une bonbonne comme par exemple l’oxygène mais dans un réservoir contenant une mousse de nickel par exemple avec lequel l’hydrogène s’allie pour former un alliage (hydrure de nickel), la pression n’est pas du tout élevée comme dans un cylindre d’hydrogène ou il est stocké à 200 voire 300 bars. Mercedes-Benz à construit des bus de ville à l’hydrogène utilisant ce type de stockage. C’est la ville de Stuttgart qui en a bénéficié il y a de nombreuses années. Autre avantage de l’hydrogène par rapport au GPL, Butane, Propane, c’est sa faible masse volumique de 90 g/Nm³ alors que le l’hydrocarbure le plus léger, le méthane à une masse volumique de 714 g/Nm³: Une fuite d’hydrogène s’élève rapidement alors que le méthane est légèrement moins dense que l’air (1290 g/Nm³) et que le propane, lui avec sa masse volumique de 1964 g/Nm³ se répand en nappe et ne se dissipe pas du-tout sans vent. Le point d’auto-inflammation de l’hydrogène est de 550°C alors que par exemple celui du propane est à 470 °C. Le danger d’une flamme d’hydrogène est qu’elle n’est presque pas visible, son émission étant dans l’UV mais des traces d’impureté émettent faiblement dans le visible.
Crois tu vraiment qu’un réservoir d’essence au milieu d’un incendie ne va pas monter en pression ?
Tu me jettes les cours de 2nde au visage, mais t’as oublié tes cours de 6eme.
Mais bon, qu’il y ait des vapeurs d’essence, du GPL ou de l’H², d’toute manière, ça pète quand le réservoir se déchire sous la pression.
Parce qu’on réservoir d’essence va soit fondre s’il est en plastique, soit les pièces autour vont fondre. De toute façon si incendie il y a suite à un accident, en général c’est que le réservoir est déjà percé. En cas de rservoir sous pression, c’est surtout le choc qui va plaider soucis.
Mais bon, tu sais sûrement mieux ce qui est dangereux ou pas que les gens qui y sont confrontés, t’as le niveau seconde xD
c’est aussi ce que je souhaite…(mais tout le monde n’est pas de cet avis)
au bout de 250 kms d’autoroute, il te faudra quand même bien 1 heure minimum pour recharger au même niveau ta batterie (consommation 20kwh/100 sur chargeur 50kw)…
c’est long pour visiter une station service 
Non, c’est pas parce qu’il va fondre. C’est tout simplement parce qu’un réservoir d’essence n’est pas totalement étanche, les vapeurs d’essence peuvent s’en échapper si ça dépasse une certaine pression (il y a même un système qui en temps normal les récupère pour les réinjecter dans le moteur, histoire de pas polluer en relâchant dans l’air des vapeurs d’essence).
C’est pareil pour les réservoirs GPL ou GNV, avec les normes actuelles ils sont tous équipés d’une soupape qui va relâcher progressivement le gaz en cas de pression excessive.
Et c’est bien entendu le cas aussi des réservoirs de la Mirai (l’hydrogène est réparti sur deux réservoirs), qui disposent eux aussi d’une soupape de sécurité.
« Une fuite d’hydrogène s’élève rapidement alors que le méthane est légèrement moins dense que l’air (1290 g/Nm³) et que le propane, lui avec sa masse volumique de 1964 g/Nm³ se répand en nappe et ne se dissipe pas du-tout sans vent. Le point d’auto-inflammation de l’hydrogène est de 550°C alors que par exemple celui du propane est à 470 °C. »
Ce sont les arguments « sécurité » qu’on a beaucoup retrouvé dans la presse … via la bouche des promoteurs de cette techno.
Reste que l’hydrogène, qu’il s’élève ou pas, est le seul gaz inflammable de 4% à 70% de concentration, et celui qui nécessite le moins d’énergie pour initier une explosion.
Au final, malgré des précautions de type ventilation qu’on imagine obligatoire, on constate déjà des explosions de stations et ce sont de suite des trucs assez impressionnants, qui ont eu la chance de se produire en absence de public.