Commentaires : Parrot met un terme à sa production de mini-drones grand public

@notolik
Faut arrêter de dire que la loi est contraignantes pour faire évoluer un drone.

Sortie des zones aérienne restreinte, les parcs, les lieux où il y a des personnes en dessous, les villes, ça laisse une superficie gigantesque pour voler… Alors oui en raz campagne là où il y a pas forcément des points d’intérêt passionnant a filmer… Mais le drone se résume pas a la prise de vue.
Pour le freestyle, le fpv racing et le simple plaisir d’évoluer en vol en immersion, la loi n’est pas pénible du tout.

Et tu délire complètement avec ta loi paparazzi, les restrictions en vigueur le sont pour protéger les personnes au sol pour ne pas se prendre sur la tronche un drone (les quadrirotors grand public sont pas connus pour avoir une fiabilité a toute épreuve) ou pour ne pas pénétrer sur un couloir aérien au risque de percuter un aéronef qui vol parfois très bas (exemple les hélicoptères de la sécurité civile qui évolue sur le littoral et viennent régulièrement se poser sur les plages qui justifie l’interdiction des drones sur les plages)

L’utilisation des drones a beaucoup évolué et stopper la production des drones, surtout professionnel est un véritable manque à gagner pour cette entreprise. Dans l’agriculture par exemple l’utilisation des drone s’avère indispensable.
Je vous laisse ce lien afin de vous permettre d’avoir une idée de ce que font les drones dans l’agriculture moderne.

Il y a d’autre point qui me semblent oubliés et tout aussi important.

Pour me situer, j’ai un Parrot Disco dont je suis extrêmement content et pourtant je viens de prendre un DJi Mavic pro plutôt qu’un Anafi… Et je pense que plusieurs clients de drone ont eu la même démarche.

Voici les raisons :
Marketing complètement foireux et mesquin de Parrot : Vous avez acheté un Disco 1200 euros quand il est sorti et quand vous DL l’appli pour le faire voler… vous devez débourser 20 euros de plus pour accéder à la programmation des vols avec waypoints sur une carte…
(du coup je ne l’ai acheté qu’à 300 euros l’année derniere quand ils ont cassé les prix)

Le sac à dos de transport du Parrot Disco : 200 euros… ridicule…

Le disco peut se comporter comme un avion si on rajoute un récepteur radio et une télécommande pour modèle réduit. Pourquoi doit on racheter du matériel pour profiter pleinement d’un truc qui nous a déjà couté un rein et un bras ? un interrupteur sur le coté du skycontroller pour passer des modes assisté à control total n’était pas possible ?

L’anafi est superbe, mais totalement bridé et limité en portée. Le Mavic a moins de limitations et une technologie propriétaire pour la commande à distance qui porte plus loin avec la même puissance (qui peut le plus peut le moins).
En montagne je peux m’amuser à monter à plus de 500m au dessus de moi en suivant la pente (et donc en restant à moins de 150m au dessus du sol dans le cadre légal). Anafi : 150m tout court.

Je sais je sais… on doit piloter à vue… ça tombe bien le mavic a des Led assez puissantes pour le repérer plus loin alors que l’Anafi… est tout petit.

Au final de mon point de vue utilisateur Parrot se pète la gueule à cause de leur mesquineries (je ne trouve pas d’autre mot pour décrire leur market) et de leurs produits bridés (et pourtant de bonnes qualité).

C’est triste, les produit étaient vraiment bon, mais soit trop cher soit trop bridés par rapport à la concurrence.
Ils n’ont pas su prendre le tournant de la démocratisation du drone… Contrairement à leurs concurrents.

Comme tu le dis, les zones interessantes, et qui ne survolent personne sont aussi interdites.
Et non je ne délire pas. Paparazzi était le nom du projet de loi. Il faisait suite au survol des abords du fort de Bregancon par un drone de paparazzi…
Il a vite été changé de nom pour des raison évidentes.

Ta réaction est classique. On se croirait dans “Matin Brun” (Franck Pavloff).

Quelques précisions:

  • Parrot n’est pas qu’une société de drone, elle a eu l’intelligence d’investir aussi dans le traitement des données (Pix4D) acheté en même temps que Sensfly (en 2012). En cela, elle se rapproche de l’approche d’un Dassault dont la filiale Dassault Système a pendant longtemps été la plus rentable. Il me
  • pour la partie agriculture, Parrot a liquidé Air Inov et quitté le marché (concurrence du satellite)
  • toutes les critiques faites à l’Anafi dans les commentaires précédents ont quasiment disparu (FPV par ex)
  • Parrot s’est effectivement dispersé pendant longtemps et c’est certainement plus cela qui l’a plombé plus que l’Etat Français, mais là on avait récupéré un troll libéral qui colle le même commentaire à des trucs qu’il ne connait pas

Bof, pour la pratique terrain, je peux te dire qu’on est à la fois loin de l’usage pratique et aux portes de pleins de choses : sur l’image, le concurrent est le satellite et là le drone est dépassé (trop cher) dès que le travail est industriel. Par contre, pour l’artisanal il a ses chances. Ou pour d’autres usages à venir dont je ne parlerai pas car encore en développement.