Commentaires : Gemini a fait n'importe quoi ces derniers jours, et en voici les causes selon Google

Pour la source, je serais tenté de dire : cherchez vous même, une simple requête Google…

La source est CNBC, relayé par l’Express.

« en quoi une somme représente des gens ? »
Ben quand on dit 98% des employés qui ont donné, c’est pourtant clair, non ? S’il vous faut une preuve de plus : Elections américaines : malmenée par Trump et par Biden, la Silicon Valley reste démocrate

« Ceux qui donne plus ? » Ils font partie des 98%.

« Ceux qui mentent/ne veulent pas répondre »
Tout sondage un peu sérieux utilise une méthodologie propre à éliminer ces biais.

« Chiffre certes percutant mais dont on ne peut pas sortir grand chose. »

Si, on peut en conclure que 98% des donateurs employés de la tech en Californie soutiennent le Parti Démocrate. Et d’ailleurs, leurs patrons aussi. Ils ont massivement versé pour la campagne de Biden.

« On en revient au biais de confirmation, vous ne pouvez pas dire qu’il y a une intention clair et défini. Moi non plus. Dans un sens ou dans l’autre. » Quand 98% des dons vont au parti démocrate, on peut penser que les donateurs sont un peu démocrates, et qu’ils vont agir en fonction de leurs idées, ou plutôt de leur idéologie. C’est pourquoi il est légitime de s’interroger au sujet du tropisme idéologique des IA développées dans de tels contextes. Et quand on constate les résultats biaisés affichés par l’IA de Google, ça ne fait que confirmer ce qu’on pouvait penser.

« Faute de preuve vous devez reconnaître que la position que vous exposez n’est qu’une croyance au service d’une idéologie politique. » :rofl::rofl:.
L’inversion de la charge de la preuve est un sophisme qui consiste, dans un débat heuristique, à avancer un fait en incombant la charge de la preuve de son contraire à son interlocuteur.

La controverse a continué d’enfler quand le générateur de texte lui-même a été pris en flagrant délit. Gemini “a eu du mal à dire qui d’Hitler ou d’Elon Musk était le pire pour la société, a dit qu’il ne défendrait pas la viande ou qu’il n’aiderait pas à faire la promotion des combustibles fossiles”, rapporte Business Insider.

Pour le spécialiste de la tech Ben Thomson, le problème n’est pas tant ces réponses stupides que le fait même que Google dise “aux utilisateurs ce qu’ils doivent penser” au lieu de “les aider à prendre des décisions importantes”. Il serait temps de “débarrasser l’entreprise des employés attirés par la puissance de Google et sa capacité à servir leurs desseins politiques, et de rendre le pouvoir décisionnel à ceux qui veulent vraiment fabriquer de bons produits”, explique-t-il dans sa lettre spécialisée Stratechery. Et de désigner nommément le PDG Sundar Pichai comme l’une de ces personnes “à écarter”.

Pris dans la tourmente, le patron de Google s’est fendu d’un e-mail à ses équipes le mardi 27 février en fin de journée, relate le Wall Street Journal :

« Je souhaite évoquer les dernières difficultés liées à la génération de (contenus) problématiques dans l’application Gemini », a écrit Sundar Pinchai mardi, « Je sais que certaines de ses réponses étaient biaisées, ont fait preuve de partialité et ont choqué nos utilisateurs. Et, pour être clair, c’est totalement inacceptable et nous nous sommes trompés. »


Va falloir dewoker ta boîte, Sundar…