Commentaires : Enquête sur l'impact colossal du coronavirus sur le secteur aérien

Peux tu préciser ta pensée, s’il te plait?
En quoi la régulation de l’UE a t’elle fait du mal?

Perso je pense que la réalité renverra directement les gens dans l’enbut de l’habitude. La rêverie et les bonnes intentions vont vite être sacrifiés sur l’hotel de la facilité…
Franchement je ne sais pas si on est plutôt bien loti par rapport a d’autres, il est très clair que le médical n’était pas préparé a une épidémie …et je pense a tout ceux qui vont aller pointer a l’ANPE pour une cause externe. Le carnage a déjà commencé avec les entreprises en difficulté ou ceux qui étaient en période d’essai… Et ça va continuer pendant des mois…

Aux états-unis si la grippe espagnole n’a tué que 2 à3% ça n’a pas été le cas en France, un pays sous nutri manquant de nourriture les hommes morts ou au front, dans les tranchées ça été une hécatombe plus que les bombes, par solidarité les Allemands aussi.
Remarque ceux qui l’ont eu je suppose comme sera le covid étaient immunisés à vie, j’ai jamais vu mes parents et grands-parents se soigner contre la grippe, tous morts au dela des 90 ans.

En France air-bus est la principale industrie de tout le sud-ouest et même des sous-traitants pour Toulouse chez-moi dans la Sarthe, je me suis toujours inquiété face à cette monoculture avec les risques économiques que ça représente et au même moment le 2ème poids-lourd économique: l’agriculture tousse écrasé par les nouvelles normes, et le maraîchage qui devra passer sa récolte à la déchetterie.
Pour air-bus on ne peut rien, pour l’agriculture il faudra des passe-droits locaux de la part des préfets pour l’écologie, et peut’être des réquisitions de personnels au chômage, perso j’ai 72 ans, je me suis pris la partie bénigne du covid mais très fatigué sinon j’y serais j’ai souvent aidé les paysans pour leur récolte par devoir de solidarité.
On ne peut pas rester à se faire (_____!) en plein confinement et savoir que des paysans vont tout perdre.

Il y a deux indices dans le dossier :wink:

CTRL+F « Union européenne » et tu verras de quoi je parle :slight_smile:

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2 à 3% c’est le taux de décès par rapport aux personnes infectées, pas par rapport à la population. Comme aucun pays ne communiquait de chiffres à cause de la guerre, on peut simplement supposer qu’une majorité des gens ont été infectés.

Ah ok, les décisions de l’UE suite aux demandes des compagnies (préservation de slots, principalement des demandes de compagnies « nationales ») ou pour protéger les passagers des abus de certaines compagnies, principalement low-cost avec leur passenger management un poil violent…
Difficile d’en vouloir à l’UE pour ça, non? :smiley:

Par contre, le fait de ne pas avoir assoupli les règles des slots pour préserver les compagnies fragiles, ça je pense que c’est une grosse erreur. Mais malheureusement j’ai l’impression que ce sont les grosses compagnies qui ont derrière elle le « backup » des états qui ont laissé faire, dans un contexte de compétition à mort.

Après, comme toutes les règles, il y a des gagnants et des perdants. Je ne pourrais pas dire si le transport aérien a bénéficié ou a perdu dans son ensemble à cause des règles européennes, ou des arbitrages et de la main mise (Maastricht Upper Area Control Center, Control Flow Management Unit, … - je ne mets pas les acronymes pour que tu trouves plus facilement des infos si ça t’intéresse -) d’Eurocontrol. J’aurai quand même plutôt tendance à penser que le single sky européen est un gros progrès/avantage pour les compagnies et les voyageurs.

Le kérosène des avions n’est pas taxé (zéro). Quand ils reprendront l’air il faudra y remédier. Pourquoi le carburant des véhicules est il le seul taxé à environ 70% ?

attention tout de même avec le taux de mortalité puisqu’il ne peut prendre en compte Tous les gens qui ont le virus : certains l’ont mais n’ont pas (ou peu) de symptomes et ne sont pas testés puisqu’à l’heure actuelle , il est impossible de tester toute la population. ce taux pourrait donc être beaucoup plus bas.

« Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant ».

Nous ne croyons plus que le monde puisse continuer sur le modèle mis en place depuis un demi-siècle.
Dès les années 1960 des voix s’étaient élevées pour informer et avertir du danger d’une utilisation débridée des énergies fossiles.
Le président US Lyndon Johnson en 1965, le rapport Meadows en 1972 et bien d’autres…

Le constat est sévère :
Les premiers économistes ont simplement oublié de prendre en compte dans les bilans et autres éléments de comptabilité, le coût des ressources énergétiques considérées comme infinies et donc sans prix.
Non la croissance n’est pas le fruit d’une bonne gestion et de l’application de plans de relance qui ont tous échoué depuis des dizaines d’années.
Le miracle n’a pas eu lieu.
Elle a été le fruit d’une énergie abondante et bon marché qui a permis ou elle était disponible, à certain pays de s’offrir des machines, du temps libre et d’être prospères.
Les temps ont changé.
La conscience que « les réserves ne peuvent être infinies dans un monde finit » est maintenant un constat et plus seulement une prévision.
De nombreuses activités « économiques » se révèlent aujourd’hui très délétères et menacent la planète, notre maison commune.

Le transport aérien peut en être le symbole.
Il transcende les exploits, mais aussi nécessite des moyens énormes.
Les avions requièrent pour leur construction beaucoup de matériaux, (ils ne sont pas en papier)
Et après 20 ou 30 ans finissent dans des cimetières pour beaucoup d’entre eux.

On oublie aussi vite que sans kérosène, les avions ne voleraient pas.
Pourtant ce sont de véritables citernes volantes.
Un A380 au décollage c’est :
245 tonnes de carburant plus 275 tonnes de carlingue et 40 tonnes de passagers.

L’intensité de la dépense énergétique par passager dépasse l’entendement :

Pour les vol long-courrier aller-retour,
On est facilement à plusieurs centaines de litres de carburant, et plusieurs tonnes d’émissions de CO2 et GES, ceci en moins de 24 heures.

Au-delà de la partie vol « proprement » dit, il faut mentionner les infrastructures, aéroports, parkings, logistique…

A quoi sert le transport aérien ?
Le transport aérien sert à plus de 55 % aux loisirs des pays riches, ses capacités de pollution dépassent déjà les objectifs fixés par le GIEC, mais il n’a que faire du réchauffement climatique, du CO2 que chaque passager émet en 24 h et ceci pour … 100 ans.

Aucune aide ne devrait être consentie à un secteur qui tout fait pour contourner ou différer les réglementations environnementales, alors que le climat est dans une situation d’urgence absolue.
La disponibilité des ressources en pétrole étant on le sait limitée, il convient de les réserver pour les années à venir, aux seuls usages vitaux.

Cela doit être clairement annoncé par les États, afin de préparer des mesures de restrictions de ce mode de transports.

Le transport aérien doit assumer ses contradictions :
Soit il sait voler sans polluer, et dans ce cas ses activités n’ont pas à être encadrées.
Soit il prend des mesures pour dépolluer en temps réel (quelques semaines) ses émissions en vol, sous le contrôle de scientifiques.
On doit ici se dire la vérité, il n’existe à ce jour pas de solution pour récupérer le CO2 rependu en masse dans l’atmosphère.
Les mesures du programme CORSIA sont un mélange de mesurettes qui relèvent plus de la communication pour déculpabiliser les clients du transport aérien que de mesures efficaces en temps réel.

La seule solution est alors de payer pour polluer.
On doit bien comprendre que compte tenu des enjeux pour préserver le climat, ces couts ne doivent plus être symboliques.

Ils devront être à la hauteur des investissements qu’il faudrait réaliser pour décarboner les 900 millions de tonnes de CO2 émis chaque année par le transport aérien.

En application du principe de pollueur payeur :
Le transport aérien devrait également prendre en charge les émissions passées depuis les premières alertes lancées par les scientifiques.
En première approche on estime qu’il convient de doubler le prix des billets d’avion.

Quid d’une prochaine crise
De plus, afin de prévenir toute nouvelle crise sanitaire, financière, énergétique… le transport aérien devra se doter d’un plan de crises et augmenter ses provisions en conséquence.
En conclusion :
Si des aides doivent être allouées au transport aérien c’est pour anticiper la reconversion des emplois actuels vers d’autres secteurs moins capitalistiques et plus respectueux de l’environnement.

« Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant ».
Même si pour certains, politiques ou citoyens, les perspectives sont encore confuses sur un mode de vie à inventer, une majorité de Français constatent que nous vivons une période charnière, un passage vers un autre modèle qui devra prendre en compte les effets destructeurs de certaines de nos activités, hyper-consommation, nourriture, inégalités, manque de résilience, finance, biodiversité, …
Osons ce futur, il suppose que l’état montre l’exemple et accompagne les Français dans cette démarche.

Soyez (le monde politique) les héros de demain, nous vous accompagnerons.

Euh … à qui ou à quel organisme média as-tu piqué ce texte ? on en parle ?