Plusieurs réactions à votre commentaire :
Si Aristote affirme qu’on apprend plus dans la douleur que le plaisir, les sciences modernes affirment le contraire : on apprend plus avec la récompense (l’anticipation du plaisir) que par la douleur.
D’ailleurs, si la douleur est trop intense, le psychisme repousse le souvenir : c’est le traumatisme. Au contraire, si il y a du plaisir, le psychisme va enregistrer cela plus facilement. Ca se base sur le circuit neurologique de récompense, énormément utilisé en psychiatrie, surtout pour la gestion des addictions et des douleurs chroniques liées aux états dépressifs pour apprendre à modifier les comportements et les perspectives des patients.
Sources : Circuit de récompense et plaisir : https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2016/03/PAGES-DE-1283-1296.pdf
Circuit de récompense et drogue : https://www.drogues.gouv.fr/que-nous-dit-la-science-des-addictions#:~:text=Le%20circuit%20de%20la%20récompense,eux%20peut%20générer%20l’addiction.
Dépendance, circuit de récompense et plaisir : Addictions · Inserm, La science pour la santé
Quant à l’histoire de l’étudiant, elle est biaisée. Elle part du principe que l’étudiant va souffrir pour apprendre. Ce qui est un postulat faux de base : certains aiment apprendre et progresser et y trouver du plaisir, même pendant leurs études.
Passons rapidement sur la question des moins éduqués ou le moins souffert : elle associe, de façon biaisée, directement la notion d’intelligence à la notion d’éducation/souffrance.
Pour précision, en neurobiologie, la notion de plaisir/douleur est relative et dépend en permanence de l’état précédent. Par exemple, retirer la douleur génère du plaisir. Il y a plusieurs expérience en neurobiologie qui en font la démonstration. Ex de source : A common neurobiology for pain and pleasure | Nature Reviews Neuroscience https://www.iasp-pain.org/publications/relief-news/article/pain-pleasure-relationship/ Désolé pour Aristote. 
Pour revenir à mon commentaire, vivre en société et interagir avec autrui de façon saine nécessite de l’empathie. Un individu sans empathie et soumis aux notions de plaisir/désir/douleur est un psychopathe. Il infligera douleurs et recherchera les formes de plaisir sans se soucier des ressentis des autres. L’empathie nous projette dans ce que ressent l’autre et de ce fait, nous freine à imposer la douleur à l’autre. Sans empathie, pas de vie sociale. L’empathie existe depuis que l’humanité existe en tant que telle. D’ailleurs, l’empathie n’est pas exclusive à l’humanité (comme la douleur et le plaisir).
Le seul point que je rejoins est la notion de conscience.
Quant aux commentaires qui comparent l’IA à l’humanité en hurlant au fake parce que l’humain est biologique, je vous invite à vous rappeler vos cours de biologie : le cerveau, siège de notre conscience et de (presque) tous nos moteurs est constitué d’un réseau de neurones et de signes électriques (non binaires cela dit). Alors je vous pose une question : en tant qu’individu, à quel moment avez-vous pu vous dire que vous aviez pleinement conscience de vous même ? 1 an ? 2 ans ? 5 ans ?
L’émergence de la conscience de l’IA, c’est pour moi le principal enjeu du 21ème siècle.