Commentaires : 100 000 employés du numérique quittent la Russie pour... télétravailler pour la Russie

Le cours du rouble n’est qu’un miroir aux alouettes. La monnaie russe a été provisoirement et artificiellement dopée par l’obligation de payer les matières premières en rouble. C’est juste mécanique, avant la chute inexorable qui est amorcée.

La vérité, c’est une économie russe en berne, et bientôt en ruine. En panne de composants et surtout de personnels qualifiés qui ont majoritairement fui.

Et en effet, 100 000 employés du numérique, c’est probablement une estimation très basse sur plus d’un million de jeunes qualifiés qui ont quitté la Russie, rien qu’au moment des rafles et des réquisitions. L’exode avait déjà commencé avant. Les forces actives qui sont restées sont soit sur le front, soit inaptes et peu qualifiés ou diplômés.

Et vive l’Ukraine !

J’aurai aussi tendance à croire les chiffres fournis par l’article et dès lors j’ose espérer qu’au moins dans les pays officiellement contre le guerre, des mesures sont prises pour expulser les personnes qui demandent l’asile tout en continuant à profiter du pays qu’ils prétendent fuir.

Mais je suppose que la plupart de ces personnes se trouvent dans des pays « neutres » et encore dans la sphère d’influence de la Russie.

D’un autre côté, s’ils font ça, ça contribue aussi à assécher l’économie russe, même si ils travaillent pour elle : leur rémunération, c’est de l’argent qui sort de l’économie russe pour rejoindre celle du pays d’accueil, où il va être dépensé, imposé… Et tout ça sans prendre un emploi local à un local.

Donc même s’ils travaillent pour la Russie, au final d’un point de vue économique c’est le pays d’accueil qui en profite le plus.

Et un boulot fait en télétravail a toutes les chances de ne pas contribuer significativement à l’effort de guerre, qui est un effort très matériel.

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Je n’avais pas vu ça sous cet angle, merci.
Je trouve toujours le procédé méprisable, quoi qu’assez en phase avec ce que l’on voit de la société russe depuis des mois. Mais au moins, savoir que cela pénalise tout de même l’économie russe, c’est déjà ça.